Le représentant de l’esports Integrity Commission (ESIC), Ian Smith, a donné des informations hier sur son enquête sur le match-fixing, soit l’action de trafiquer l’issue d’un match pour une contrepartie, sur la scène nord-américaine de Counter-Strike.
Dans l’émission de HLTV Confirmed le 31 août, Smith a dit que 35 joueurs nord-américains étaient la cible de l’enquête. Il a aussi dit que l’ESIC travaillait activement avec Riot Games sur le sujet pour poursuivre les joueurs qui sont depuis passés sur VALORANT.
L’enquête de l’ESIC se centre sur les accusations de match fixing dans la Mountain Dew League de l’ESEA, appelée “MDL.”
L’ESIC a commencé à donner des bannissements. Sebastian “retchy” Tropiano et Kevin “4pack” Przypasniak ont reçu des bannissements de 5 ans après le dévoilement d’un fichier audio les exposant en train de programmer un match fixing par Jeffrey “Mnmzzz” Moore de dust2.us. Carson “nosraC” O’Reilly, qui se trouvait dans le call, a aussi été banni, mais seulement pour 111 jours. L’ESIC a conclu que nosraC n’avait pas explicitement participé à ce comportement pendant le call, mais qu’il en avait eu connaissance sans en aviser l’ESIC.
Des rumeurs ont circulé sur la scène grandissante de VALORANT ; beaucoup des joueurs nord-américains de CS accusés de match fixing dans la MDL sont depuis passés sur VALORANT, ce qui semblait à l’époque être un nouveau départ. Mais il devient clair que Riot poursuivra ces joueurs même sur son nouveau FPS pour assurer l’intégrité de sa scène compétitive.